« Dans l’environnement mouvant que nous connaissons, l’ADESM doit nous permettre de prendre le recul nécessaire à l’analyse et au partage. Elle doit privilégier les propositions visant les finalités et délaisser celles visant les modalités.
Notre association doit nous aider à définir nos objectifs (que devons-nous, que voulons nous faire ?) avant d’aborder les modalités de l’action que sont les GCS ou les CHT ».
Avons-nous respecté ces objectifs au cours de l’année 2011-2012 ?
S’il s’agit de la loi du 5 juillet 2011, nous pouvons répondre oui, même si nous nous sommes astreints à des analyses évaluatives des modalités, nous n’avons pas perdu le cap des finalités de la loi et les propositions définitivement arrêtées vont dans l’intérêt des malades, plus loin que les suggestions « pratico pratiques » que nous avions construites le 17 novembre 2011 lors de nos précédentes journées.
S’il s’agit au contraire du « Pacte de confiance », nous restons encore dans la problématique des modalités de gestion issues de la loi du 21 juillet 2009, je l’évoquerai plus loin. Mais le travail vient de commencer, espérons qu’il nous sera possible, notamment dans le groupe 1, de défendre le renouveau ou la naissance du Service Public de Santé mentale, nous le verrons plus loin, après une présentation du fonctionnement de notre association.