Intervention le 21 novembre de 18h à 18h40
« Démocratie, citoyenneté et revendication des usagers. Quand le savoir expérientiel des patients fait irruption dans la santé mentale »
Paire praticienne en santé mentale (équivalent suisse des médiateurs de santé pairs) récemment diplômée, Caroline Suter travaille au Laboratoire d’enseignement et de recherche en santé mentale et psychiatrie de l’École de la santé La Source à Lausanne.
Avant de décider de faire de son expérience de la maladie son principal outil de travail, elle a étudié la traduction à l’Université de Genève puis a fait ses premières armes dans le métier au sein des Services linguistiques de l’Assemblée fédérale, à Berne.
En plus de son activité au sein de La Source, où elle s’intéresse en particulier à la problématique de l’autostigmatisation, au Plan de crise conjoint et à la décision partagée, elle assure la co-présidence de l’association Re-pairs pour promouvoir ce nouveau métier de pair praticien en santé mentale.
Quelles sont vos motivations pour participer au Congrès international de l’AdESM des 21, 22 et 23 novembre 2018 ?
La psychiatrie étant en pleine mutation, il m’importe de m’informer et d’échanger à ce sujet pour appréhender au mieux ces changements. De plus, il me semble essentiel de faire connaître la fonction de médiateur de santé pair et de porter la voix des usagers dans les réflexions.
Pourquoi recommanderiez‐vous de participer à ce congrès ?
Je recommande de participer au Congrès international de l’AdESM, car il me semble essentiel de prendre le temps de réfléchir et de prendre du recul sur notre travail quotidien et de se nourrir de l’intelligence collective qui peut émerger dans ce contexte.