Intervention le 23 novembre de 14h15 à 14h40
« Les centres ressources en remédiation cognitive et RPS. Le modèle des interventions personnalisées en Ile de France »
– Praticien Hospitalier en psychiatrie à l’hôpital Sainte Anne,
– Titulaire d’un doctorat en sciences cognitives et d’une habilitation à diriger des recherche, responsable du centre ressource en remédiation cognitive et réhabilitation psychosociale sur l’ île de France,
– Coordinateure de plusieurs projets de recherches.
– Award Science to Practice au congrès international de remédiation cognitive à New York en 2014.
– Auteure de nombreuses publications indexées sur pubmed,
– Un des membres fondateur de l’association francophone de remédiation cognitive, membre du réseau français de remédiation cognitive,
– Chevalier de la légion d’honneur (2016).
Quelles sont vos motivations pour participer au Congrès international de l’AdESM des 21, 22 et 23 novembre 2018 ?
Réfléchir sur des pratiques innovantes en psychiatrie, et sur de nouvelles prises en charge dans la clinique du neurodéveloppement. Réfléchir sur des interfaces intégratives entre sociologie,
psychiatrie, éthique, réhabilitation pour construire de nouveaux parcours de prises en charge dans l’hôpital de demain.
Pourquoi recommanderiez‐vous de participer à ce congrès ?
Pour la richesse du programme et les rencontres possibles entre acteurs du soin et des directions hospitalières pour penser l’hôpital de demain et faire en sorte que des idées émergentes puissent aboutir plus vite à des applications concrètes pour les usagers du soin.
Si vous intervenez lors de cette manifestation, pouvez‐vous présenter le contenu de votre intervention ?
Le contenu de cette intervention sera axé sur des pratiques de soins efficientes en remédiation cognitive, les différentes manières de les personnaliser, et leur transférabilité dans des parcours coordonnés avec les structures sectorielles d’une part, et le maillage médicosocial existant en île de France, et ailleurs au niveau national d’autre part. La personnalisation des techniques aboutit actuellement à des parcours d’insertion tout à fait exemplaires vers le rétablissement. Ces parcours mettent en jeu de nouveaux métiers du soin et inventent une psychiatrie de territoire à la fois proche de l’usager, mais aussi proche de ce qu’on souhaite pour lui en termes d’éthique et de dignité pour enfin trouver sa place dans la société. Ce rétablissement est durable, modifie le pronostic à long terme des maladies psychiatriques au long cours, tout comme il modifie la place des acteurs du soin dans le regard des usagers, et la place des usagers dans le regard des soignants.