Intervention le 22 novembre de 16h45 à 17h15
« Vers un modèle clinique du neuro-développement en psychiatrie ? »
Pédopsychiatre à l’hôpital Necker Enfants Malades, en neuropédiatrie, Docteur en psychologie, présidente de l’Association Européenne de Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent France, du Cercle de Neuropsychologie et Psychanalyse. Impliquée dans les liens entre neurosciences, psychopathologie et psychanalyse.
Quelles sont vos motivations pour participer au Congrès international de l’AdESM des 21, 22 et 23 novembre 2018 ?
Pédopsychiatre m’occupant depuis très longtemps d’enfants avec pathologie neurologique et génétique, je suis très impliquée dans la réflexion sur les modèles de la psychopathologie développementale et la manière dont ils peuvent participer au changement en santé mentale. Le programme du congrès de novembre 2018 sur les enjeux, méthodes et modèles, avec des
participants de différents pays et différentes approches, me concerne donc particulièrement. J’apprécie notamment la pluralité des approches à laquelle j’espère vivement contribuer.
Pourquoi recommanderiez‐vous de participer à ce congrès ?
En raison du sujet bien sûr, et de la diversité des intervenants, notamment étrangers.
Si vous intervenez lors de cette manifestation, pouvez‐vous présenter le contenu de votre intervention ?
Je développerai la manière dont les modèles du neurodéveloppement ne doivent en aucun cas faire l’impasse sur la clinique : elle n’est pas seulement la résultante des troubles neurodéveloppementaux, elle est l’expression finale d’une trajectoire marquée par ses singularités. Les caractérisations cliniques permettront de faire avancer la recherche en génétique, neurobiologie, et surtout de déterminer des cibles thérapeutiques. Le changement des neurosciences doit s’appuyer sur cette clinique que de nouvelles technologies nous permettent de valider.