Intervention le 22 novembre, de 9h à 9h30
« Périnatalité / Parentalité – Les enseignements du dispositif britannique »
Dr Michel Dugnat, psychiatre, pédopsychiatre, praticien hospitalier responsable de l’Unité parents-enfants (UPE) service Pr François Poinso, Pôle 1 (Dr J.C. Samuelian), Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM), C.H.U. Sainte Marguerite, 13009 Marseille. Praticien attaché à l’Unité parents-bébé (UPB), (Dr Catherine Saugues), Pôle de pédopsychiatrie du Dr Christine Bonnauron, Hôpital de Montfavet-Avignon. Co-président du Groupe la World Association for Infant Mental Health (WAIMH).
Ex-président de la Société Marcé francophone (SMF).
Directeur d’une collection « Rencontre avec » chez Eres, Toulouse.
Directeur d’un colloque organisé tous les deux ans, rassemblant, sur un total approchant le millier de personnes des professionnels de la période périnatale (médecins, psychologues, sages-femmes, puéricultrices); directeur de l’ouvrage éponyme collectif bi-annuel , depuis les années 1996, chez Eres, Toulouse.
Quelles sont vos motivations pour participer au Congrès international de l’AdESM des 21, 22 et 23 novembre 2018 ?
La santé mentale et la psychiatrie périnatales s’inscrivent dans une période cruciale pour la prévention de certains troubles psychiques comme nous l’apprennent les récentes avancées de l’épigénétique d’une part et les neurosciences, et la démarche ambitieuse qui a été initiée au Royaume Uni sous la houlette du docteur Alain Grégoire (ex-chef de service en psychiatrie périnatale et professeur honoraire à l’Université de Southampton, Royaume-Uni qui a créé et dirige le service périnatale de Hampshire, qui fournit des services communautaires et hospitaliers).
Cette action a pour caractéristiques de fédérer l’ensemble des institutions étatiques et de la société civile pour en faire une vraie priorité nationale. Le colloque de l’AdESM est une précieuse opportunité pour rencontrer non seulement des directeurs mais aussi des psychiatres déterminés à tenir compte des dimensions de santé publique dans l’orientation de leurs établissements.
Pourquoi recommanderiez‐vous de participer à ce congrès ?
Parce qu’il a lieu à Marseille !, ville qui accueillera en 2019 les états généraux de la santé mentale et de la psychiatrie périnatales, et, en 2021, le congrès de la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent et des Disciplines Associées (SFPEADA), qui tentera peut-être de devenir la Société Française du BÉBÉ, de l’Enfant, de l’Adolescent et des Disciplines Associées.
Si vous intervenez lors de cette manifestation, pouvez‐vous présenter le contenu de votre intervention ?
L’investissement de 360 millions de livres sterling sur 5 ans dans la santé mentale et la psychiatrie périnatales au Royaume Uni et la démarche employée seront présentées succinctement ; un état des lieux de la situation française (unité de soins conjoints –parents-bébé hospitalière et ambulatoire) permettra d’identifier les principales inégalités territoriales à l’échelon national entre les nouvelles régions et bien sûr les départements. Ceci permettra d’envisager comment limiter les inégalités territoriales en matière d’accès à la parentalité des personnes souffrant de troubles psychiques dans des conditions décentes.