Intervient le mardi 12 novembre à 18h20
« Des orientations politiques aux préconisations et au plan d’actions »
Quel est votre parcours ?
Pierre-Michel Llorca (M.D, PhD) est Professeur de Psychiatrie à l’Université Clermont Auvergne. Il est responsable du service de Psychiatrie B au CHU de Clermont-Ferrand. Il est coordinateur de l’axe Neurosciences au sein du CHU de Clermont-Ferrand.
Il est membre de la gouvernance de l’Université Clermont Auvergne en tant que Chargé de Mission Projet Santé/Formation Continue.
Il est membre du Comité Exécutif de la Fondation FondaMental et coordonne les réseaux nationaux de Centres Experts (Bipolaire, Schizophrénie, Dépression Résistante, Asperger) de la Fondation.
Il a été trésorier de l’Association Française de Psychiatrie Biologique et Neuropsychopharmacologie (AFPBN) de 2007 à 2017 et est membre de la section Psychopharmacologie de l’European Psychiatric Association (EPA). Il a coordonné les recommandations professionnelles concernant le traitement des Troubles Bipolaires et l’emploi des Antipsychotiques à action prolongée sous l’égide de l’AFPBN.
Il est responsable de différentes formations de Troisième cycle dans le domaine des Thérapies Cognitivo-Comportementales, des Pratiques Addictives, des Troubles des Conduites Alimentaires, de la pratique de l’Hypnose et du Psycho-traumatisme.
P-M Llorca a publié de plus de 300 articles (h-index : 31) et livres dans le domaine de la psychiatrie. Ses intérêts de recherche comprennent la psychopharmacologie clinique, la schizophrénie résistante, les addictions et la pharmacogénétique dans le domaine des antipsychotiques et des antidépresseurs. Il codirige l’Equipe d’Accueil 7280 de l’Université Clermont Auvergne dont la thématique est l’étude du système dopaminergique dans les troubles psychiatriques, les addictions et la maladie de Parkinson.
Sur quoi portera votre intervention ?
La situation de la Psychiatrie en France est marquée par des tensions importantes qui nous ont amenés à faire la constatation d’un véritable « état d’urgence ».
Cet « état d’urgence » concerne la considération des troubles mentaux dans la société, la vision de celle-ci sur la Psychiatrie et aussi les moyens mis en oeuvre pour répondre aux besoins des patients de plus en plus nombreux.
La constatation des difficultés organisationnelles, allant de la formation des professionnels à la mise en oeuvre des prises en charge, l’absence de soutien à l’innovation, sont des éléments qui altèrent la qualité des soins.
Des recommandations et des préconisations ont été faites par de nombreux acteurs du soin. Différentes mesures ont été mises en oeuvre par les pouvoirs publics.
Aujourd’hui, quelles sont les avancées, quelles sont les limites de la démarche entreprise ?
L’objectif est de faire un point d’étape de la feuille de route tracée par la Ministre de la Santé, il y a maintenant un an.
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